Rihanna, reine de la Barbade

La chanteuse d’Umbrella n’est pas seulement une déesse de la pop : elle participe à la vie politique de son pays.
Depuis 2008, les habitants de la Barbade transforment chaque 22 février en jour de fête, cela depuis que l’ex-Premier ministre a instauré un “Rihanna Day” afin de glorifier leur héroïne nationale.
Il faut dire que dans ce micro-État caribéen, on a une furieuse envie de tourner la page d’un passé colonial rouge sang, et que la chanteuse est un prétexte parfait : petite fille ordinaire ayant grandi dans un quartier modeste, elle a gravi les échelons du succès grâce à un concours de jeunes talents organisé dans son lycée, avant d’être repérée par un producteur new-yorkais.
Depuis, sa voix a trouvé un écho planétaire et, désormais, ses écoutes sur les plateformes de streaming se comptent en milliards, tandis que six de ses clips – dont Umbrella, Diamonds ou Don’t Stop the Music – ont franchi la barre symbolique du milliard de vues sur YouTube.
Au-delà de ces chiffres fous, c’est l’impact social de la star qui est ausculté dans un documentaire d’Arte. Car depuis 2021, la “petite chérie de la Barbade” a été nommée ambassadrice officielle de l’Ile, et depuis lors, elle s’implique avec beaucoup d’enthousiasme dans la vie politique.
Ce ne sont pas seulement ses proches collaborateurs qui en témoignent, mais aussi ceux qui ont déjà eu la chance de croiser sa route et de sentir l’énergie revigorante qu’elle infuse à sa terre natale. Parmi eux: la Première ministre actuelle Mia Mottley, avec qui Rihanna entretient des liens étroits afin d’offrir à la Barbade le nouveau souffle dont elle a besoin. C’est ce qu’on appelle une voix qui compte.