Jean Castex placé en garde à vue à Montpellier durant 10 heures et ...
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L'ancien Premier ministre, ancien maire de Prades, dans les Pyrénées-Orientales et actuel PDG de la RATP, était convoqué ce jeudi matin 13 février par les gendarmes de Montpellier. Il a été entendu sous le régime de la garde à vue dans le cadre d'un signalement de l'association Anticor alors qu'il était président de la communauté de communes Conflent Canigo. Jean Castex est ressorti libre de cette audition à 19h.
Société
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Jean Castex était en garde à vue, ce jeudi 13 février à Montpellier. Il a été auditionné par les gendarmes de la section de recherche de 9h à 19h.
Selon une information de nos confrères de Midi Libre, que France 3 Occitanie a pu confirmer de source proche de l'enquête, l'ancien Premier ministre a été entendu par les gendarmes de la section de recherche pour une affaire de détournement de fonds publics, faux et usages de faux remontant à 2017. Il était alors président de la communauté de communes Conflent Canigo.
La collectivité catalane aurait fait bénéficier la Selecom, une entreprise privée spécialisée dans la fabrication d'équipements et de communication, électriques et radiophoniques, d'apports financiers pour assurer sa survie. Des fonds et des aides votés par la communauté de communes.
Jean Castex était entendu en tant qu'ordonnateur des dépenses, étant le président de l'organe exécutif de l'établissement public.
Cette société étant basée à Prades, dans les Pyrénées-Orientales, dont Jean Castex était maire à l'époque.
Toutefois, le parquet de Perpignan a souligné qu'il n'y avait "aucune notion d'enrichissement personnel" dans ce dossier.
Jean Castex a déclaré jeudi soir à l'AFP se tenir "sereinement à la disposition de l'autorité judiciaire" à l'issue de sa garde à vue. Et a ajouté "assurer n'avoir aucun intérêt personnel dans cette entreprise" puis il a souligné "qu'aucun enrichissement personnel" ne lui était "reproché".
L'enquête préliminaire économique et financière a été ouverte par le parquet de Perpignan après un signalement de l'association Anticor daté du 22 novembre 2023.
Après la levée de la garde à vue de Jean Castex, vers 19h, le procureur de la République de Perpignan a annoncé que l'enquête se poursuivait et que de nouvelles investigations allaient être menées.
Aucune mise en examen n'a été prononcée pour l'heure dans ce dossier.