L'Indochine à Paléo, faut-il s'y aventurer ou pas ? – .

Si “Bob Morane est le roi de la terre”, c’est grâce à Nicola Sirkis ! Sans la chanson d’Indochine qui, hormis une poignée de collectionneurs de romans jeunesse pré-pompidoliens, se souviendrait de « l’aventurier solitaire », celui « qui se pose face au vent », le seul « vrai héros de tous les temps » ? Qui se souviendrait de Bill Balantine, sauvé de justesse des crocodiles ? Ou le Maharadjah, celui impliqué dans le vol du collier de Civa et qui, de surcroît, en répondra ? Dans quelle solitude coulerait la rivière Manicouagan, que tout le monde suppose « isolée dans la jungle birmane » alors qu’elle est au Québec ? Bref, qui n’a pas chanté, même phonétiquement, les paroles joyeusement surréalistes de « L’aventurier », tube définitif du groupe et de son public ? OMS?