F1 2025 : les 7 nouvelles règles qui vont tout changer cette saison
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Parmi les changements notables, plusieurs modifications impacteront dès cette saison et serviront de transition vers la révolution technique de 2026.
La Formule 1 continue d'évoluer avec des ajustements réguliers de son règlement afin d'améliorer la compétition, la sécurité et l'adoption de nouvelles technologies. Parmi les changements notables, plusieurs modifications impacteront dès cette saison et serviront de transition vers la révolution technique de 2026.
Fin du point bonus pour le meilleur tour
Le point bonus accordé au pilote réalisant le tour le plus rapide disparaît. Cette décision vise à simplifier le système de points et éviter les stratégies controversées. Jusqu'à présent, un pilote en dehors du top 10 pouvait chausser des pneus tendres en fin de course pour dérober ce point aux leaders, influençant ainsi artificiellement le championnat. Introduit en 2019, ce point pouvait représenter un total de 24 points sur la saison, soit presque l'équivalent d'une victoire.
Un système de refroidissement obligatoire pour les pilotes
Face aux températures extrêmes observées lors de certains Grands Prix, notamment au Qatar, la FIA impose un système de refroidissement lorsque la température dépasse 31°C. Actuellement, les pilotes utilisent une veste réfrigérante à l'azote liquide, mais son efficacité reste limitée. Désormais, une ventilation supplémentaire sera intégrée au baquet, et la veste sera connectée à un générateur de froid dans la monoplace. Cette mesure s'accompagne d'une augmentation du poids des voitures de 2 kg en qualifications et de 5 kg en course.
Encadrement des essais privés avec des voitures anciennes
Les équipes devront se plier à de nouvelles restrictions sur les tests de voitures anciennes (TPC). Le nombre total de jours d'essais sera limité à 20 par an, avec un maximum de 4 jours et 1 000 km par pilote. Une seule voiture pourra être utilisée par équipe et devra avoir au moins deux ans d'ancienneté.
Davantage de temps de piste pour les débutants
Les pilotes ayant disputé moins de deux Grands Prix bénéficieront d'un temps de piste accru en EL1. Chaque équipe devra les aligner deux fois par voiture sur la saison, soit un total de quatre séances EL1. Cette mesure vise à offrir plus d'opportunités aux jeunes talents qui peinent parfois à percer en F1 malgré un palmarès impressionnant en formules juniors.
Restrictions aérodynamiques renforcées
Des modifications strictes encadrent l'utilisation du DRS et la flexion des ailerons. L'objectif est de contrer les effets du "mini-DRS", une astuce permettant aux ailerons arrière de s'aplatir à grande vitesse pour réduire la traînée. Des tests plus rigoureux seront menés pour contrôler ces performances. De même, la déflexion de l'aileron avant sera limitée à partir de la neuvième manche de la saison à Barcelone.
Nouvelle gestion des grilles de départ en cas d'annulation
L'expérience du Grand Prix de São Paulo l'an dernier a poussé la FIA à clarifier les règles en cas d'annulation des qualifications. Désormais, la grille de départ sera déterminée en fonction du classement du championnat. De plus, si plusieurs pilotes n'enregistrent pas de temps en Q2 ou Q3, leur ordre sera décidé en fonction de leur meilleur chrono en Q2.
Tests de pneus pour la réglementation 2026
Les essais d'Abu Dhabi en fin de saison incluront des tests de pneus pour la saison 2026. Une voiture "mulet", adaptée aux nouvelles spécifications, sera déployée pour aider les équipes à anticiper l'impact des nouvelles règles techniques et des dimensions de pneus revues. Les équipes pourront utiliser leur monoplace 2025 ou un modèle antérieur jusqu'à quatre ans.
Un futur toujours plus encadré
Avec ces ajustements, la FIA entend préparer la F1 à une évolution en profondeur tout en assurant une compétition plus équilibrée et sécurisée. Ces modifications marquent un pas de plus vers la transition attendue pour 2026, où un bouleversement technique majeur redéfinira encore une fois la hiérarchie du plateau.