Le retour des corps de la famille Bibas plonge les Israéliens dans “la ...
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“Nous pensions que l’enfant juif levant les mains lors de la liquidation du ghetto de Varsovie était une image du passé. ‘Plus jamais ça.’ C’est sur cette promesse que l’État juif a été fondé. Or une mère et ses deux enfants sont devenus un symbole absolu de l’abandon et de l’impuissance d’Israël face à un ennemi ne reculant devant rien”, écrit la chroniqueuse Hen Artzi Sror dans les colonnes du quotidien israélien Yediot Aharonot.
Elle exprime ainsi ce que ressentent sans doute la majorité des Israéliens, submergés aujourd’hui par “la douleur, la colère et le deuil”, comme le titre le journal, avec la restitution des corps sans vie de Shiri Bibas et de ses deux enfants, Ariel et Kfir, âgés respectivement de 4 ans et de 9 mois au moment de leur enlèvement lors des attaques sans précédent perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023.
Ils sont les premiers otages du 7 octobre à ne pas être revenus en vie de leur captivité, ce qui “laisse les Israéliens démunis face à un silence assourdissant et surtout définitif”, un silence “qui empêche le deuil et est une injustice affreuse qui hantera Israël pendant des générations”.
“Culte de la mort”
“Commémorons comme il se doit nos otages assassinés, et non comme le Hamas le souhaite”, souhaitait Th