Vincent Kompany profite de la victoire du Bayern Munich (9-2) face ...

Vincent Kompany (entraîneur du Bayern Munich, après la victoire face au Dinamo Zagreb, 9-2) : « Je suis né à Bruxelles, dans un quartier nord. Mon père était un réfugié, il est venu du Congo en Belgique. Quelles étaient mes chances de mettre un jour un pied en Premier League ? De jouer en Premier League ? De gagner quelque chose en tant que joueur ? De jouer pour l'équipe nationale ? Si vous prenez les probabilités que cela se produise pour moi, c'était 0,000 %. Et maintenant, je suis entraîneur.

La question est de savoir : est-ce que vous arrêtez de croire en vous à cause de ce que disent les autres ? Est-ce que vous arrêtez de croire en ce que vous pouvez accomplir parce que les probabilités de réussite sont trop faibles ? Il faut continuer à avancer et, à la fin, si vous échouez, vous échouez, si vous réussissez, vous réussissez, mais vous devenez meilleur à chaque fois. C'est très important. Ça n'a pas trop de sens de se focaliser sur les critiques en ligne. Je ne le prends pas personnellement. »

(sur le match de mardi soir) Au final, ce qui compte, ce sont les trois points, les neuf buts et le fait que nous ayons gagné. C'est un peu extraordinaire, bien sûr. C'était tout simplement divertissant. L'énergie était bonne, l'équipe a fait preuve d'enthousiasme. Oui, nous avons encaissé deux buts, mais nous avons marqué les neuf buts collectivement. Si nous avons encaissé deux buts, c'est parce que nous étions en retard collectivement. Nous sommes restés calmes et tout s'est bien passé jusqu'à la fin. C'était une belle soirée. »