Chronique. Ai Weiwei, publicitaire de la dissidence
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La Liberté
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L’artiste global, passé par les geôles secrètes du régime chinois, a testé mardi l’intransigeance des douaniers zurichois. Circulez, rien à voir… sinon une performance qu’un Warhol n’aurait pas reniée.
«L’exil, c’est toute ma vie. Ce n’est pas parce que je suis désormais dans une meilleure situation que je ne suis pas un réfugié», m’avait-il marmonné en anglais, sans cesser de scroller son smartphone. En 2022, j’avais rencontré la star de l’art contemporain Ai Weiwei à l’occasion de la parution de son autobiographie, chronique d’une Chine totalitaire dont il a connu les geôles avant de devenir une figure mondialisée de la dissidence.