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Education : dans la tourmente, Amélie Oudéa-Castéra tente d ...

Education  dans la tourmente Amélie OudéaCastéra tente d
La ministre de l'Education nationale s'est rendue ce mardi matin dans l'école publique d'où elle avait extrait son fils pour le scolariser dans le privé. Malgré les appels à sa démission, Amélie Oudéa-Castéra a promis de faire des propositions au

Publié le 16 janv. 2024 à 14:44Mis à jour le 16 janv. 2024 à 17:40

Il sera compliqué de faire taire les critiques. Au coeur de la polémique liée à la scolarisation de ses enfants, la ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra , s'est rendue ce mardi dans l'école parisienne Littré du 6e arrondissement de Paris, d'où elle avait extrait son fils en 2009 pour le scolariser dans le prestigieux établissement Stanislas.

Copieusement huée à son arrivée et à sa sortie de l'école, elle a déclaré y avoir eu « une conversation utile et constructive » avec les enseignants. « Je leur devais des excuses pour les avoir blessés », a-t-elle ajouté, en disant aussi qu'elle « regrettai (t) de les avoir cités nommément » devant la presse, lorsqu'elle avait évoqué, vendredi dernier, les « paquets d'heures », « pas sérieusement remplacées » dans le public. « J'ai à coeur qu'ils puissent être un peu épargnés de tout ça et retravailler dans la sérénité », a-t-elle souligné, la voix couverte par les huées d'un comité d'accueil constitué de syndicalistes, de politiques et de parents d'élèves - « de l'argent public pour l'école publique ! », scandaient-ils.

« Madame la ministre de l'enseignement privé »

Depuis l'école Littré comme depuis l'Assemblée, ce mardi après-midi, lors de la première séance de questions d'actualité du gouvernement Attal, Amélie Oudéa-Castéra n'a pas formulé d'excuses publiques - c'était une demande des syndicats.

Le député LFI Rodrigo Arenas, ex-coprésident de la fédération de parents FCPE, l'a interpellée en tant que « ministre de l'enseignement privé ». « Vous vous êtes moquée de ces élèves et de leurs parents qui voient chaque année des centaines d'heures d'enseignement de maths, de français ou de langues disparaître, en prétendant avoir subi un paquet d'heures non remplacées en petite section de maternelle située dans l'un des quartiers les plus huppés de Paris », a-t-il lancé.

« Continuer le dialogue social »

« Je n'aurais pas dû me laisser entraîner sue le terrain de la vie privée », a répondu Amélie Oudéa-Castéra. La ministre explique s'être « appuyée sur le souvenir et le ressenti d'une expérience d'il y a quinze ans », pour justifier son propos sur « le paquet d'heures non remplacées » évoquées vendredi.

« Maintenant, avançons », a-t-elle poursuivi. Elle a d'ailleurs promis de faire des propositions au Premier ministre sur « la problématique des remplacements que nous avons commencée à traiter ». « Nous irons jusqu'au bout, car c'est un problème que les Français, des millions de familles, veuillent que nous traitions. »

En sortant de l'école Littré, la ministre avait aussi indiqué avoir évoqué « l'avenir de l'école » avec les enseignants. « Ils m'ont fait part de leurs attentes, de leur vision, de comment améliorer et traiter les problèmes de l'école, a-t-elle précisé. C'est cette feuille de route que je vais continuer à porter, en restant à l'écoute. » Amélie Oudéa-Castéra, qui a entamé des rencontres avec les syndicats que certains jugeaient lundi peu fructueuses, a clamé sa volonté de « continuer le dialogue social ».

Dès la fin de la semaine, elle envisage de retourner sur le terrain pour, « dans les semaines qui viennent, traiter les problèmes et pour faire réussir l'école ».

Son avenir à la tête du ministère de l'Education dépendra de sa capacité à éteindre la polémique qui, pour l'instant, ne cesse d'enfler, sous la pression forte du monde syndical et politique.

Appel à sa démission

La question de son maintien à son poste a été posée par La France insoumise (LFI), par Mathilde Panot puis par le député Rodrigo Arenas à l'Assemblée. LR a eu aussi des propos sévères à son égard. « On a rarement vu un ministre rater la marche comme ça dès le premier jour sur son entrée en scène », a estimé le président du groupe LR à l'Assemblée, Olivier Marleix.

La question de sa démission s'invitera de nouveau ce soir, lors de la conférence de presse d'Emmanuel Macron.

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