Salzbourg-PSG: "Gagner ou rien", le grand frisson pour Paris au ...
Actuellement 25e et virtuellement éliminé de la Ligue des champions, le PSG débute son sprint final à Salzbourg ce mardi (21h) avec la crainte de tout perdre mais aussi avec le frisson des matchs couperets qui excite Luis Enrique.
La nouvelle formule de la Ligue des champions rend plutôt illisible l’avenir européen des participants. Mais pour le PSG, cela est désormais clair. Avec une petite victoire et quatre points au compteur, Paris est 25e du classement et virtuellement éliminé de la compétition avant ses trois derniers matchs à jouer. Les hommes de Luis Enrique débutent leur sprint final ce mardi (21h) à Salzbourg avec le vertige d’une possible élimination dès le premier tour pour la première fois depuis l’arrivée des actionnaires qataris en 2011.
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Deux victoires minimum
Pour rendre la situation plus concrète, des sites de statistiques ont calculé le total de points nécessaires pour se hisser dans le Top 24 et s’offrir une place en barrage. Pour le Top 8, offrant un billet direct pour les huitièmes de finale, c’est déjà trop tard. Selon les projections du site de statistiques Football Meets Data, onze points offriraient une place assurée (à 99,8%) parmi les 24. Ce serait aussi bien embarqué avec 10 unités (à 87%), et logiquement un peu moins avec 9 (46%) et 8 (11%).
Le calcul est simple pour Paris: gagner au moins deux des trois derniers matchs. Il est encore plus élevé pour Luis Enrique qui vise le sans-faute. "Personne ne sait le nombre de points nécessaire, c'est impossible à deviner. Nous ne devons pas entrer dans ce jeu. Nous devons gagner les trois matches restants", a-t-il lancé en conférence de presse, lundi. L’objectif n’est pas du genre à inquiéter le technicien malgré l’absence d’Ousmane Dembélé (suspendu) ce mardi, et l’incapacité chronique à marquer de son équipe (3 buts en 5 matchs) malgré un flot d’occasions. Avec 7.35 d'expected goals depuis le début de la compétition, dont une différence positive de plus de 4 XG, Paris est l’équipe la moins adroite de la compétition, avec Stuttgart.
"On connaît les risques si on ne gagne pas"
Luis Enrique ressent pourtant l’ivresse des grands soirs, ceux où l’avenir d’une équipe se joue sur une victoire sèche. "J'adore ces matches où il n'y a qu'une option, gagner ou rien, comme une finale, ou comme la saison dernière à Saint-Sébastien (en 8e contre la Real Sociedad) ou Barcelone (en quarts)", a-t-il lancé en conférence de presse.
"Je sens que ce sera un match merveilleux, il y a tous les ingrédients pour un entraîneur et les joueurs d'avoir envie de le jouer", avait-il lancé en préambule. "On a eu la chance ou la malchance de jouer des matches de très haut niveau dans cette compétition, on arrive dans une période décisive ou beaucoup d'équipes doivent prendre des points. Notre objectif est de gagner et on connaît les risques si on ne le fait pas."
Cela débute ce mardi en Autriche par une rencontre face à une équipe mal en point (32e de C1, 5e de con championnat). Une victoire laisserait Paris dans le coup et lui permettrait de se projeter avec un peu plus de confort vers les deux dernières rencontres en janvier d’abord contre Manchester City le 21 janvier au Parc des Princes (21h), puis à Stuttgart le 29 (21h). Un peu moins au bord du gouffre, pas très loin quand même.