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Gaza: L'accord de trêve approuvé par le Hamas et Israël

Gaza Laccord de trêve approuvé par le Hamas et Israël
Le cessez-le-feu sera accompagné d’un échange de prisonniers palestiniens contre des otages israéliens. Jérusalem a précisé qu’il restait des questions «à régler».

Conflit au Proche-Orient

L’accord de trêve à Gaza approuvé par le Hamas et Israël

Le cessez-le-feu sera accompagné d’un échange de prisonniers palestiniens contre des otages israéliens. Jérusalem a précisé qu’il restait des questions «à régler».

Corentin Chauvel
Publié: 15.01.2025, 16h35Mis à jour il y a 9 heures
Des personnes passent devant des étals vendant des biens parmi les décombres de bâtiments détruits à Khan Younès, Gaza, alors que le conflit entre Israël et le Hamas se poursuit.

Une trêve serait proche dans le conflit opposant le Hamas à Israël, à Gaza.

AFP

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«Un accord a été conclu» entre Israël et le Hamas «pour un cessez-le-feu» à Gaza ainsi qu’»un échange d’otages et de prisonniers», a annoncé ce mercredi le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, après des jours d’intenses efforts diplomatiques à Doha, mettant fin à plusieurs mois de blocage.

«L’accord entrera en vigueur le dimanche 19 janvier. La première phase de l’accord durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu ainsi que le retrait des forces israéliennes vers l’est, loin des zones peuplées. Les forces israéliennes seront ensuite positionnées le long de la frontière de Gaza, ce qui permettra l’échange de prisonniers, ainsi que l’échange de corps et le retour des personnes déplacées dans leurs résidences», a affirmé lors d’une conférence de presse à Doha le premier ministre du Qatar, un des pays médiateurs.

«Le Hamas libérera 33 captifs israéliens, dont des femmes civiles (…), des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de plusieurs prisonniers détenus dans les prisons israéliennes. Les détails concernant les phases deux et trois seront finalisés lors de la mise en œuvre de la première phase», a-t-il précisé.

«Un mécanisme de suivi sera mis en place, géré par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis (les trois pays médiateurs, NDLR). Basé au Caire, ce mécanisme impliquera une équipe conjointe des trois pays pour surveiller la mise en oeuvre de l’accord», a encore indiqué le premier ministre qatari.

Trump se félicite

«Nous avons un accord sur les otages au Moyen-Orient. Ils seront libérés bientôt», a confirmé le président élu américain Donald Trump ce mercredi sur son réseau Truth Social.

Le président élu américain a ajouté que la Maison Blanche continuerait de «travailler en étroite collaboration avec Israël et (ses) alliés pour s’assurer que Gaza ne redevienne jamais un refuge pour terroristes».

Le futur émissaire spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a été impliqué aux côtés des représentants de l’administration Biden dans les discussions menées sous l’égide du Qatar et de l’Egypte en vue d’une trêve dans la bande de Gaza.

Un Joe Biden qui s’est dit lui «ravi» ce mercredi de la future libération des otages à Gaza, prévue par l’accord conclu entre Israël et le Hamas. Le président américain, qui quittera la Maison Blanche lundi, au lendemain de l’entrée en vigueur de la trêve à Gaza, a affirmé dans un communiqué que cet accord était à mettre au crédit d’une «tenace et minutieuse» campagne diplomatique américaine.

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La communauté internationale ravie

L’Union européenne a pour sa part «salué» ce mercredi la nouvelle de l’annonce d’un accord de trêve. «Je salue l’accord de cessez-le-feu et l’accord sur les otages entre Israël et le Hamas, qui apporteront un répit bien nécessaire aux personnes touchées par ce conflit dévastateur», a indiqué la commissaire européenne Dubravka Suica, sur X.

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dans la foulée exhorté les deux parties à «mettre pleinement en oeuvre» cette trêve. «Cet accord apporte de l’espoir à toute une région, où les gens ont enduré d’immenses souffrances pendant bien trop longtemps», a-t-elle applaudi sur X.

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L’Allemagne a appelé toutes les parties à «saisir» l’occasion apportée par la trêve à Gaza, annoncée ce mercredi, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock. «Il y a de l’espoir que les otages soient enfin libérés et que les morts à Gaza cessent. Tous ceux qui occupent des postes de responsabilité doivent maintenant veiller à saisir cette opportunité», a déclaré Annalena Baerbock sur les réseaux sociaux.

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Le chef de son gouvernement, le chancelier Olaf Scholz, a estimé lui ce mercredi que l’accord pourrait ouvrir la voie à une fin durable des hostilités dans la bande de Gaza. «Ce cessez-le-feu ouvre la porte à une fin permanente de la guerre et à l’amélioration à la situation humanitaire précaire à Gaza», a-t-il déclaré sur X, soulignant que l’accord devait désormais être «appliqué à la lettre».

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Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a indiqué lui ce mercredi que l’accord était «une excellente nouvelle», et «un pas important vers la paix». «Nous devons consolider ce cessez-le-feu et avancer vers les prochaines étapes», a-t-il ajouté devant des journalistes.

De son côté, le premier ministre britannique Keir Starmer a souligné ce mercredi que l’accord à Gaza, «une nouvelle qu’attendaient désespérément les Israéliens et les Palestiniens», n’avait que «trop tardé». «Ils ont supporté le plus gros de ce conflit – déclenché par la brutale attaque terroriste du Hamas», a-t-il remarqué dans un communiqué, ajoutant qu’il faut désormais s’attacher à bâtir «un avenir durablement meilleur (…) grâce à une solution à deux Etats».

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Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a pour sa part affirmé que cet accord «est crucial pour atteindre la stabilité régionale». Il «représente une étape indispensable sur la voie d’une solution à deux Etats et d’une paix juste et respectueuse du droit international», a-t-il écrit sur X, ajoutant que l’accord «devrait mettre fin au conflit, permettre de remédier à la situation humanitaire désastreuse à Gaza et de libérer tous les otages».

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De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit ce mercredi espérer «une paix durable» entre Israël et le Hamas palestinien. «Nous espérons que cet accord sera bénéfique pour notre région et pour toute l’humanité, en particulier pour nos frères palestiniens, et qu’il ouvrira la voie à une paix et à une stabilité durables», a écrit le chef de l’Etat turc sur X.

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Plus tardivement, Emmanuel Macron a affirmé ce mercredi soir que l’accord devait être «respecté» et qu’une «solution politique» devait «advenir». «Après quinze mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles. Ce soir, mes pensées vont à Ofer (Kalderon) et Ohad (Yahalomi)», les deux Franco-Israéliens retenus par le mouvement islamiste palestinien, a déclaré le président français sur X. «L’accord doit être respecté. Les otages, libérés. Les Gazaouis, secourus. Une solution politique doit advenir», a-t-il plaidé.

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Le secrétaire général de l’ONU a salué lui aussi ce mercredi l’annonce d’un accord de trêve à Gaza, «première étape cruciale» qui doit impérativement permettre la levée des obstacles à l’aide humanitaire dans le territoire palestinien. «Il est impératif que ce cessez-le-feu lève les importants obstacles sécuritaires et politiques à l’acheminement de l’aide humanitaire à travers la bande de Gaza pour que nous puissions soutenir une augmentation majeure de l’aide humanitaire d’urgence», a déclaré Antonio Guterres à la presse, soulignant que la priorité était d’»alléger les souffrances immenses causées par le conflit».

Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk a pour sa part affirmé qu’il promettait «un profond soulagement après tant de douleur et de misère insupportables». «Je suis extrêmement soulagé par l’annonce de la première phase d’un cessez-le-feu à Gaza, et maintenant il est impératif qu’il tienne», a-t-il déclaré dans un communiqué.

Israël tempère

Le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a néanmoins annoncé ce mercredi soir que des questions restaient «à régler» dans l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas mais qu’il espérait conclure «cette nuit».

Pour autant, le président israélien Isaac Herzog a salué ce mercredi soir l’annonce de l’accord, le qualifiant de «bon choix» afin de ramener les otages retenus dans le petit territoire palestinien. «En tant que président de l’Etat d’Israël, je dis de manière très claire: c’est un bon choix. C’est un choix important. Un choix nécessaire. Il n’y a pas d’obligation morale, humaine, juive ou israélienne plus grande que de ramener nos fils et nos filles parmi nous», a-t-il affirmé dans une intervention télévisée.

«L’accord qui sera présenté au gouvernement est un accord mauvais et dangereux pour la sécurité de l’Etat d’Israël», a pour sa part déclaré Bezalel Smotrich, ministre des Finances, dans un communiqué, précisant que les ministres de son parti voteront contre l’accord qui doit être validé jeudi par le gouvernement israélien.

Le Hamas croit à la «libération»

Le mouvement islamiste palestinien et son allié du Djihad islamique avaient approuvé plus tôt dans la journée l’accord portant sur un cessez-le-feu ainsi qu’un échange de prisonniers contre des otages israéliens, selon deux sources proches des négociateurs réunis à Doha. 

«L’accord de cessez-le-feu est le produit de la ténacité légendaire de notre peuple palestinien et de notre vaillante résistance dans la bande de Gaza depuis plus de 15 mois», a déclaré ce mercredi soir le Hamas dans un communiqué, avant d’ajouter que l’accord ouvrait «la voie à la réalisation des aspirations de (son) peuple à la libération».

Le principal négociateur du Hamas, Khalil al-Hayya, a néanmoins déclaré ce mercredi que son mouvement «ne (pardonnerait) pas» les souffrances vécues par les Palestiniens. «Nous n’oublierons pas et nous ne pardonnerons pas», a dit ce responsable du mouvement, basé au Qatar.

Intensification des discussions

À quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les discussions indirectes s’étaient intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a déclenché une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et réduit en ruines une grande partie du territoire.

Le Qatar, principal pays médiateur avec les États-Unis et l’Égypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient «au stade final» et que les «principaux problèmes» avaient été réglés, espérant un accord «très bientôt».

Ouverture du passage de Rafah

Par ailleurs, les médias d’Etat égyptiens, citant une source de sécurité égyptienne, ont rapporté ce mercredi qu’une coordination était en cours pour «ouvrir le passage palestinien de Rafah afin de permettre l’entrée de l’aide internationale». L’Egypte «se prépare à acheminer la plus grande quantité possible d’aide vers la bande de Gaza», a indiqué cette source, peu après l’annonce de l’accord de trêve.

Le président égyptien Abdelfattah al-Sissi a salué ce mercredi l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qu’il a présenté comme le résultat de «plus d’un an d’efforts acharnés de médiation égyptienne, qatarie et américaine». Dans un communiqué, il a souligné «l’importance d’accélérer l’entrée d’une aide humanitaire d’urgence à la population de Gaza pour faire face à la situation humanitaire catastrophique actuelle».

Le CICR et l’UNRWA prêts

La présidente du Comité international de la Croix rouge (CICR) a assuré ce mercredi que son organisation était disposée à faciliter la mise en œuvre du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et à «augmenter massivement» son action à Gaza. «Nous sommes prêts à faciliter toute opération de libération convenue par les parties, afin que des otages et des prisonniers puissent renter chez eux», a déclaré Mirjana Spoljaric dans un communiqué, ajoutant que l’organisation était «préparée à augmenter massivement (sa) réponse humanitaire à Gaza».

Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, a plaidé ce mercredi soir pour «une entrée rapide, sans entrave et ininterrompue» de l’aide humanitaire à destination de Gaza. «Ce qu’il faut, c’est une entrée rapide, sans entrave et ininterrompue de l’aide humanitaire (…) pour répondre aux souffrances énormes causées par cette guerre», a-t-il écrit, saluant un accord devant «apporter le répit dont la population de Gaza a tant besoin et la libération des otages» retenus dans Gaza.

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Les frappes se poursuivent

Malgré l’imminence de cet accord, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi soir la mort de 20 personnes dans des frappes israéliennes survenues après l’annonce d’une trêve. Dix-huit personnes ont été tuées dans trois frappes distinctes sur la ville de Gaza, a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme chargé des opérations de secours. Deux autres personnes ont été tuées dans un raid aérien sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

Une trêve vitale pour Gaza

Des milliers de Palestiniens ont exulté ce mercredi soir à travers la bande de Gaza à la nouvelle de l’annonce d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas. À Deir el-Balah, des centaines de personnes ont manifesté leur joie devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, en dansant ou brandissant des drapeaux palestiniens, selon un journaliste de l’AFP. Plusieurs rassemblements similaires spontanés ont eu lieu en d’autres localités, selon des journalistes de l’AFP sur place ou des témoins joints par téléphone.

Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps. Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties. Donald Trump a récemment promis «l’enfer» à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. 

«Nous devons agir maintenant»

«Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant», a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.

Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne. L’attaque a entraîné la mort de 1210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.

Au moins 46’707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du Ministère de la santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations Unies.

Deuxième phase de négociations

Un responsable israélien a indiqué mardi que les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceraient le 16e jour après le début de la première phase. 

Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, «soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés», ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le «Times of Israel».

Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait «pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts». Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une «zone tampon» du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.

Envoi d’une force internationale?

Le secrétaire d’État américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.

Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.

Création d’un État palestinien

Le premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé ce mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un État palestinien après une trêve. 

Israël «doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’État palestinien ne sera plus accepté ni toléré», a-t-il affirmé.

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Corentin Chauvel est journaliste Web. Auparavant, il a travaillé pour «20 Minutes» France puis comme correspondant au Brésil durant six ans.Plus d'infos@corentinchauvel

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