Hockey sur glace: Bertschy et Glauser: les beaux-frères se chamaillent

Publié4. avril 2024, 12:18

Un violent choc genou contre genou entre l’attaquant de Fribourg-Gottéron, Christoph Bertschy et son beau-frère, Andrea Glauser, aurait pu mal se terminer pour le défenseur du Lausanne HC et mettre à mal les relations familiales.

Tout est bien qui finit bien: il y a finalement eu plus de peur que de mal après le violent choc «genou contre genou», au début de la prolongation, entre l’attaquant de Fribourg-Gottéron Christoph Bertschy et son beau-frère, le défenseur du Lausanne HC Andrea Glauser. 

Bertschy avait annoncé la couleur avant le début de la série entre les Dragons et les Lions: «Là, il n’y aura plus de famille», avait lancé, en plaisantant, le virevoltant attaquant de Fribourg-Gottéron à l’attention du mari de sa soeur, Andrea Glauser, défenseur du Lausanne HC. 

Bertschy a probablement pris ses propres paroles un peu trop à coeur mercredi soir, le jour même de l’anniversaire de son beau-frère, qui fêtait ses 28 ans! Son coup de genou contre celui d’Andrea Glauser aurait pu avoir de lourdes conséquences pour l’arrière des Lions, percuté de plein fouet dans sa zone de défense.

Alors que l’on pouvait sur le coup craindre une grave blessure au genou en voyant Glauser péniblement quitter la patinoire aidé par deux soigneurs, le défenseur du LHC a finalement pu revenir au jeu quelques instants après cette violente collision. Un retour qui a visiblement soulagé Christoph Bertschy, lequel semblait tout de même particulièrement inquiet concernant l’état de santé de son beau-frère.  

Par contre, la décision des arbitres – messieurs Lemelin et Hebeisen – de ne pas du tout sanctionner Bertschy interpelle: tout comme le fait qu’ils n’ont même pas fait usage de la possibilité qui leur est pourtant offerte d’aller visionner la scène à la vidéo (il aurait simplement fallu pour cela prononcer tout d’abord une pénalité de cinq minutes, ce qui se justifiait facilement au vu de la violence du choc, avec la possibilité de l’annuler par la suite). 

Faute ou pas de faute? Pénalité de match ou, comme mercredi, pas même une pénalité mineure? Bertschy et Glauser, une fois la saison terminée, auront certainement l’occasion d’en débattre lors d’un repas de famille.

Reste qu’en quarts de finale par exemple, le Suédois de Fribourg-Gottéron Marcus Sörensen avait été suspendu pour un match après avoir laissé traîner le genou contre un adversaire du HC Lugano après le coup de sirène final. Idem pour Jiri Sekac contre Davos, expulsé pour le match puis amendé après avoir touché le genou du défenseur Dominik Egli.