L'actrice et mannequin québécoise Dayle Haddon est décédée

Dayle Haddon, actrice et militante née au Québec et ancienne mannequin de Sports Illustrated qui a lutté contre la discrimination fondée sur l'âge en réintégrant ce secteur en tant que veuve, a perdu la vie dans une maison de Pennsylvanie de ce que les autorités croient être un empoisonnement au monoxyde de carbone.

Les autorités du comté de Bucks ont trouvé vendredi matin Dayle Haddon, 76 ans, morte dans une chambre au deuxième étage après que les répartiteurs d'urgence ont été informés de la présence d'une personne inconsciente dans la maison de Solebury Township. Un homme de 76 ans, qui serait Walter J. Blucas, d'Érié (en Pennsylvanie), selon la police, a été hospitalisé dans un état critique.

Les intervenants ont détecté un niveau élevé de monoxyde de carbone dans la propriété. La police du canton a indiqué samedi que les enquêteurs avaient déterminé qu'un conduit de fumée et un tuyau d'échappement défectueux sur un système de chauffage au gaz ont provoqué la fuite de monoxyde de carbone. Deux médecins ont été emmenés à l'hôpital pour exposition au monoxyde de carbone et un policier a été soigné sur les lieux.

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Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, considère que Mme Haddon était une grande Canadienne. Elle a révolutionné son industrie et a utilisé sa voix, son temps et son énergie pour inspirer d'autres femmes.

Née à Montréal, Dayle Haddon a commencé à faire du mannequinat à l'adolescence pour payer des cours de ballet. Selon son site web, elle a commencé sa carrière auprès des Grands Ballets.

À l'âge de 18 ans, elle a été couronnée Miss Montréal et a participé au concours Miss Canada.

Symbole de l'anti-âgisme et militante pour l'éducation pour les femmes

En tant que mannequin, Dayle Haddon est apparue sur les couvertures de Vogue, de Cosmopolitan, d'Elle et d'Esquire dans les années 1970 et 1980 ainsi que dans le numéro de maillots de bain de Sports Illustrated en 1973. Elle est également apparue dans une vingtaine de films des années 1970 à 1990, selon la plateforme spécialisée IMDb.com, notamment dans Bullets Over Broadway en 1994, avec John Cusack.

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Dayle Haddon a quitté le mannequinat après avoir donné naissance à sa fille, Ryan, au milieu des années 1970, mais a dû réintégrer le marché du travail après le décès de son mari en 1991. Cette fois, elle a trouvé l'industrie du mannequinat beaucoup moins amicale.

Ils m'ont dit : "À 38 ans, tu n'es pas rentable."

Une citation de Dayle Haddon au New York Times en 2003

Pendant qu'elle occupait un emploi subalterne dans une agence de publicité, elle a commencé à contacter des entreprises de cosmétiques, leur disant qu'il y avait un marché croissant pour vendre des produits de beauté aux baby-boomers vieillissants.

Elle a finalement décroché un contrat avec Clairol, ensuite avec Estée Lauder, puis avec L'Oréal, pour lesquelles elle a fait la promotion des produits antiâges de l'entreprise pendant plus d'une décennie. Elle a également animé des segments beauté pour The Early Show de CBS.

J'ai continué à faire du mannequinat, mais d'une manière différente. Je suis devenue la porte-parole de mon âge.

Une citation de Dayle Haddon au New York Times en 2003

En 2008, Dayle Haddon a fondé WomenOne, une organisation visant à promouvoir les occasions éducatives pour les filles et les femmes des communautés marginalisées, notamment du Rwanda, d'Haïti et de la Jordanie.

La fille de Dayle Haddon, Ryan, a déclaré dans un message en anglais sur les réseaux sociaux que sa mère était la plus grande championne de tous. Une inspiration pour beaucoup.

Un cœur pur. Une vie intérieure riche. Touchant tant de vies. Une vie bien vécue. Repose en paix, maman, a-t-elle écrit.