Wendy Holdener en visite sur le Giro à Crans-Montana
C’est une Wendy Holdener passionnée qui s’est positionnée au plus près de la route pour encourager les coureurs du Giro ce vendredi à Crans-Montana. Lors d’une 13 étape raccourcie en raison de la météo mais non moins spectaculaire, la Schwytzoise a vibré, ne ratant pas une miette de la course, qu’elle était venue voir en famille. Dans la station du Haut-Plateau qu’elle a l’habitude de visiter en février pour la Coupe du monde de ski, elle a cette fois simplement profité d’un bon moment de sport. Le tout avant de recommencer sa préparation, d’abord à Macolin, puis à Cerro Castor (ARG), près d’Ushuaia, entre autres. Souriante comme à son habitude, elle a accepté de discuter quelques minutes.
Wendy Holdener, content de vous retrouver à Crans-Montana aux beaux jours.
Oui, c’est sympa. Nos pères, à mon copain Remy (ndlr: Allemann), sont des grands fans de cyclisme. On s’est dit que ce serait une bonne idée de venir ici en haut alors on est venus, surtout que ça jouait parfaitement dans mon planning d’entraînement.
Avez-vous apprécié de vivre l’arrivée de cette étape?
Oui, ça m’a bien plu. On a passé la journée à Crans-Montana alors on a eu l’occasion de voir tout ce qu’il y a autour de la ligne d’arrivée. C’était vraiment une belle journée en famille.
En plus, ce matin, vous avez pu profiter de faire un peu de vélo…
En effet, sur le trajet pour venir, on a effectué les deux premières heures en vélo. Aujourd’hui, ce n’était pas vraiment de l’entraînement, il me reste tout le week-end pour cela.
On tire souvent des parallèles entre le ski et le cyclisme. Pourquoi?
Je crois que nous, les sportifs d’hiver, on apprécie toujours d’être à l’extérieur et donc d’y faire du sport. On aime la nature et vu qu’on doit beaucoup s’entraîner, la majorité d’entre-nous aiment faire du vélo. Qu’il s’agisse de vélo de course et d’autres, c’est toujours agréable, j’aime beaucoup. Je profite.
À l’image de Camille Rast, beaucoup de skieurs font du VTT l’été.
Oui, du vélo de descente notamment. On y retrouve l’adrénaline peut-être. C’est aussi technique.
Vous venez de fêter vos 30 ans (le 12 mai). Avez-vous bien célébré?
Oui! Mon frère Kevin et une amie ont organisé une fête comme je le souhaitais. J’étais au courant. C’était vraiment parfait, il y avait de très bons amis, on a dansé une bonne partie de la nuit (sourire).
Avez-vous eu l’occasion de jeter un oeil sur le calendrier de la saison à venir, qui doit encore être confirmé par la FIS?
Oui, ça a l’air d’aller. Je n’ai pas encore tout analysé mais j’ai pu regarder un petit peu. Je crois que je n’aurais plus beaucoup de pause en janvier… Ça peut faire beaucoup.
Laurent Morel, Crans-Montana