En direct – Genève Servette mène 3-1 face à Skelleftea en finale de ...
A la fin de la deuxième période, Genève-Servette conserve l’avantage
Aucun but dans ce tiers médian. Les Genevois se sont montrés très solides défensivement et ils ont pu compter sur leur gardien Olkinuora qui a réalisé plusieurs arrêts décisifs. Et les hommes de l’entraîneur Jan Cadieux continuent à bien gérer les power-plays adverses – ils en ont subi deux lors de ce second tiers, mais sans conséquence. La tension monte: il y a eu quelques échanges musclés juste avant la sirène marquant la fin du tiers. La Coupe se rapproche pour les Grenats, mais les joueurs de Skelleftea vont se jeter sans réserve dans la bataille du dernier tiers.
Dangereuse pénalité pour Servette
A moins de deux minutes de la fin de la période, les Genevois se retrouvent à sept sur la glace. Un joueur de champ en trop qui donne deux minutes d'avantage numérique aux Suédois qui vont pouvoir à nouveau installer leur dangereux power-play.
La moitié du temps réglementaire écoulée, les Genevois respirent
Les supporters genevois respirent, leurs joueurs n'ont pas encaissé de but après le premier power-play suédois, ce power-play tant réputé et tant redouté. Et Genève-Servette veut mettre un quatrième but. On en est à la moitié du deuxième-tiers – et du temps réglementaire – et l'ambiance est loin de fléchir.
Le kop en transe
Le kop genevois est bientôt en transe, et en oublie les difficultés actuelles en championnat suisse.
Servette en confiance
Dans une ambiance survoltée, les Genevois poursuivent sur la lancée de leur excellent premier tiers, avec déjà deux grandes occasions après moins de quatre minutes. La confiance est pour l’instant genevoise.
La joie de Sébastien Telley lors du 3-1
Sébastien Telley qui commente tous les matches de Genève-Servette pour Radio Lac depuis 7 ans, a éclaté de joie après le 3e but genevois.
En cas d’égalité, un «but en or» à trois contre trois
Pour l’instant, tout va bien pour Genève-Servette. Mais si tout à coup les deux équipes étaient à égalité au terme des 60 minutes de jeu réglementaire, là aussi la règle n’aurait rien à voir avec le championnat suisse (comme en matière de power-play). Les deux équipes joueraient à 3 contre 3 (et non plus à 5 contre 5) jusqu’à ce que la première formation marque… et devienne championne d’Europe.
C'est parti pour la deuxième période!
On respire aux Vernets
Fin du premier tiers-temps. Les supporters des Aigles apparaissent plus apaisés. Le GSHC a fait le break, mas pas de quoi crier victoire trop vite, estime Johanna (à droite sur la photo). «Cette équipe a un potentiel incroyable, estime-t-elle. Mais dès que l’on encaisse un but, il nous faut toujours un peu de temps pour se remettre dans le jeu. Sur la glace, tout est une question de mental.»
L’année passée, les deux amies avaient déjà vécu le sacre des Aigles depuis la fan zone. «J’ai l’impression que l’ambiance est moins festive que l’année passée», reconnaît-elle.
Un très bon premier tiers pour Servette
Genève-Servette a parfaitement réussi son premier tiers. Il a dominé les dix premières minutes de jeu et a ensuite réussi à garder la maîtrise et ne pas se crisper, malgré l’égalisation suédoise. Sereine depuis le début de la rencontre, l’équipe s’est aussi montrée très efficace devant le but adverse. La concentration est à son comble dans le camp genevois, les joueurs de Jan Cadieux n’ont que très peu de déchets dans leur jeu. Il reste encore 40 minutes à jouer dans le temps réglementaire, mais un petit pas a déjà été fait vers la Coupe. Même si en hockey, deux buts d’avance, c’est souvent vite remonté. Ce qui est essentiel pour les Grenats, c’est d’éviter les pénalités, car Skelleftea est considérée comme l’une des meilleures équipes au monde en power-play.
En CHL, une nouvelle règle qui donne l’avantage à Servette
Cette année, la Champions Hockey League inaugure d’une nouvelle règle visant à favoriser les occasions de but: une pénalité mineure ne prend pas fin lorsque l’équipe en supériorité numérique marque. Ce qui a permis à Servette d’enchaîner deux buts en power play à quelques minutes de la pause.
3-1 – Servette enfonce le clou grâce à Daniel Winnik!
Et de 3! Le GSHC @officialGSHC creuse l’écart. Les supporters genevois sont en extase. pic.twitter.com/RjukXe4DM7
— Marie-Amaëlle (@MarieMaelle) February 20, 2024
Et c'est le troisième but pour les Genevois grâce au Canadien Daniel Winnik, le commentateur de Radio Lac Sébastien Telley éclate de joie. Après 20 minutes, Genève-Servette mène 3 à 1. C'est la pause dans une ambiance de fête.
2-1 – Manninen redonne l’avantage à Servette!
Genève, en supériorité numérique, marque à 2’23 de la fin du premier tiers par l’une de ses stars finlandaises Sakari Manninnen. L’entraîneur suédois conteste le but pour hors-jeu et demande un nouveau coach challenge. Le but est confirmé!
On respire de nouveau sur le parking des Vernets. Les Aigles @officialGSHC mènent désormais 2-1. pic.twitter.com/yh3WOdcDSl
— Marie-Amaëlle (@MarieMaelle) February 20, 2024
Stupeur au cœur de la fan zone des Vernets
Les Suédois de Skelleftea ont égalisé. La foule déchante.
Skelleftea est resté serein
Genève-Servette a largement dominé les 10 premières minutes, mais Skelleftea est resté serein, n'a jamais paniqué et Dzierkals a pu battre une première fois le gardien finlandais des Aigles, Jussi Olkinuora, arrivé en cours de saison. Le héros de l'an dernier, Robert Mayer est lui sur le banc des remplaçants.
Un doublé historique, et pourquoi pas?
La nuit s’est confortablement installée sur le parking des Vernets, il est l’heure de rêver. Quelques minutes avant le début du premier tiers-temps, Samuel, Géraldine et Nicolas projetaient la victoire du GSHC. «Nous avons remporté le championnat suisse pour la première fois cette année, lance Samuel et pourquoi pas cette finale? Cela monterait au monde de quoi la Suisse est capable.»
1-1 – Skelleftea égalise!
Le Letton Dzierkals trompe le gardien finlandais de Servette Olkinuora et égalise.
Un but et une longue attente
Quel début de match aux Vernets. Les Genevois dominent et ont marqué leur premier but par l'attaquant de la troisième ligne Eliot Berthon. Mais l'attente a été longue. Les arbitres sont allés vérifier que les Grenats n'avaient pas déplacé volontairement la cage du gardien suédois Söderström. Finalement les arbitres principaux – ils sont finlandais – ont validé ce but. La patinoire a explosé et les Genevois maintiennent leur forte pression.
Et de 1! Les Aigles @officialGSHC ouvrent le score. Le but est validé après vérification à la vidéo. #letemps. La fan zone des Vernets se détend. pic.twitter.com/2UE3PDGkw8
— Marie-Amaëlle (@MarieMaelle) February 20, 2024
1-0 – Eliot Berthon ouvre le score pour Servette!
Seul devant la cage, Eliot Berthon trompe le gardien suédois et ouvre le score. Un but validé par les officiels, malgré contestation de l'équipe suédoise...
Les ambitions des supporters des Aigles sont claires: après les hymnes nationaux chantés en direct, le kop genevois a agité une banderole géante: «A la conquête de l’Europe», et un tifo saluant des Servettiens «touristes» devenus «patrons» dans la compétition.
C'est parti!
Le puck est lancé, la finale a commencé!
Début du premier tiers-temps. Avant cela, les fans genevois entamaient un traditionnel Cé qu'è lainô. @officialGSHC #letemps pic.twitter.com/Xidn8CtBOO
— Marie-Amaëlle (@MarieMaelle) February 20, 2024
La fan zone bien remplie
Juste en dehors de la patinoire, le parking des Vernets se remplit se plus en plus.
Plus que quelques instants avant le coup d’envoi. Depuis la fan zone des Vernets, on chaloupe et fanfaronne. @officialGSHC #LeTemps pic.twitter.com/A6B60LxX5r
— Marie-Amaëlle (@MarieMaelle) February 20, 2024
Servette fait son entrée sur la glace
Les joueurs genevois arrivent dans la patinoire dans une ambiance folle. L’aigle vole dans les Vernets. La tradition est respectée!
Tanner Richard pour remplacer Noah Rod
Un suspens demeurait dans l’alignement de Genève-Servette. Qui remplacerait Noah Rod, blessé, au poste de capitaine? L’entraîneur Jan Cadieux aurait préféré ne désigner personne et répartir ce rôle entre les adjoints de l’habituel capitaine. Mais le règlement de la Champions League ne le permettait pas. C’est donc l’international suisse Tanner Richard qui aura cet honneur. C’est donc lui qui brandira la coupe en premier, en cas de victoire genevoise. Noah Rod mis à part, Jan Cadieux peut compter sur tous ses joueurs.
Skelleftea, une petite «ville d’or» du Nord de la Suède
Avez-vous déjà entendu parler de Skelleftea? Peut-être pas. Honnêtement avant cette finale, moi non plus. Après quelques recherches, je peux vous dire que cette petite ville du Nord de la Suède, située à plus de 600 kilomètres de Stockholm, s’est développée au début du XXe siècle après la découverte d’or dans les environs – elle est d’ailleurs surnommée Guldstaden, «ville d’or». Outre une forte industrie minière, on trouve également dans la région les chaînes de montage des célèbres camions Scania. Avec ses moins de 35 000 habitants, la ville est nettement plus petite que Genève. Malgré sa petite taille, c’est une cité qui compte dans le monde du hockey. Le club local a été créé en 1921 et a été deux fois champion de Suède. La saison dernière, il a terminé au deuxième rang, battu en finale des play-off par les Lakers de Växjö. Parmi ses stars, on trouve Oscar Lindberg, ancien joueur de Berne et de Zoug.
Le père de Christophe Cavalleri confiant
La fan zone fraîchement aménagée sur le parking de la patinoire se remplit peu à peu. Moins d’un an après le sacre des Aigles en championnat suisse, les supporters genevois semblent avoir répondu présents. Effluves d’alcool et de tabac parfument la festive et décontractée atmosphère des Vernets. Au milieu de la foule, David et Philippe s’apprêtent à rejoindre leurs sièges à l’intérieur de la patinoire. Eux deux ne sont pas vraiment surpris du chemin parcouru par les Aigles depuis leur sacre en championnat suisse. «Le championnat suisse est le troisième meilleur derrière la Finlande et la Suède, lance David. Ils ont fait ce qu’il fallait pour arriver jusqu’ici. Ils ont l’équipe pour.» Une victoire des Aigles aurait probablement une saveur particulière pour lui. Son fils, l’attaquant Christophe Cavalleri, sera sur la glace ce soir.
Ambiance électrique
Le light show débute. Ambiance électrique aux Vernets. La Coupe a été amenée au Centre de la glace par le champion olympique de tennis Marc Rosset. Les annonces sont faites en anglais... C'est la Champions League!
Servette dans une mauvaise passe, mais avec le soutien de son public
Les Genevois réussiront-ils à inscrire un deuxième titre, en moins d'un an, à leur palmarès? En championnat, tout ne roule pas pour le mieux, les Servettiens viennent de s'incliner 6 à 1 face à Davos et ne sont pas du tout certains de pouvoir se qualifier directement pour les play-off (ils sont actuellement 8e du classement). Par ailleurs, ils évolueront ce soir sans leur capitaine et leader Noah Rod, blessé jusqu'à la fin de la saison. Les Suédois vivent, eux, une saison un peu plus facile dans le leur championnat (SHL) où ils sont actuellement 4e. Mais Genève-Servette emmené par sa redoutable armada finlandaise et soutenu par un public en feu peut l'emporter. Les supporters ont répondu présent. Toutes les places de la patinoire ont été vendues en 3 minutes et une fan zone sera de nouveau été érigée devant les Vernets. Et, fait totalement inhabituel dans le monde du hockey, ce titre se jouera sur un seul match.
En images: premiers sur les gradins
Une heure avant le match, les vieux grenadiers faisaient déjà leur entrée dans la patinoire.
Une première suisse?
Servette rêve d'être la première équipe suisse à remporter cette Champions League qui a été relancée lors de la saison 2014-2015. Les équipes suédoises l'ont, elles gagné, 6 fois sur huit participations à la finale. Pour être totalement précis, le CP Zurich avait remporté en 2009 la finale d'une compétition européenne du même nom face aux Russes de Metallurg Magnitogork, mais la compétition n'était pas du tout la même. Et d'ailleurs, aujourd'hui, les clubs de la Kontinental Hockey League (KHL) ne participent plus à ces joutes.
Genève rallume la flamme des grands soirs
En difficulté en National League, les champions de Suisse pourraient se relancer ce soir en ajoutant un titre à leur palmarès. Pour le CEO de la Champions Hockey League, Martin Baumann, cette finale à guichets fermés est déjà une victoire. Découvrez le papier d'avant-match de notre journaliste Laurent Favre
Sur le chemin des Vernets, les nerfs sont tendus pour les supporters genevois
H-1h30 avant le début d’une finale historique pour le GSHC. Dans un bus en direction des Vernets, stress et adrénaline envahissent Chantal et Raphaël. Ces deux supporteurs chevronnés des Aigles veulent être aux premières loges d’un potentiel sacre du GSHC. Abonnés de la première heure, ils ont pu obtenir leur précieux sésame sans trop de difficultés. La totalité des places se sont écoulées en moins de 2 minutes. «Je suis sûr que certain que certains d’entre eux ne connaissaient même pas l’existence de la CHL», s’agace Raphaël. Chantal et lui supportent les Aigles depuis plus de quinze ans. Ce soir, ils imaginent déjà leur club sur le toit de l’Europe.
D'une finale à l'autre
Le Temps se mobilise à nouveau pour vous faire vivre un grand événement de hockey sur glace. Le 27 avril 2023, nous étions à Genève et à Bienne pour suivre le dernier match de la finale entre les deux clubs romands. Cette rencontre avait passionné toute la Suisse. Explosion de joie à la patinoire des Vernets et dans toute la Cité de Calvin (un peu moins à Bienne), puisque Genève-Servette avait fêté le premier titre de son histoire. Ce titre de champion a ouvert au club grenat les portes de la Champions Hockey League. Une compétition prise très au sérieux par l'entraîneur Jan Cadieux, ce qui n'est pas toujours le cas des autres coachs qui misent tout sur le championnat national. Et malgré une entrée en matière compliquée en Autriche (défaite le 31 août 5 à 2 à Innsbruck) les Aigles se retrouvent ce soir en finale face aux Suédois du Skellefteå AIK.