Dernière danse à Wengen: Sans Beat Feuz, le Lauberhorn n'aura ...
Samedi, le Bernois a dévalé une dernière fois la piste mythique. Reportage sous la Tête de chien, où son fan-club a savouré cet ultime frisson. Avant d’être submergé par les émotions.
– Sans Beat Feuz, le Lauberhorn n’aura plus la même saveur
Samedi, le Bernois a dévalé une dernière fois la piste mythique. Reportage sous la Tête de chien, où son fan-club a savouré cet ultime frisson. Avant d’être submergé par les émotions.
Publié aujourd’hui à 08h29
Sur la colline du Girmschbiel, des milliers de fans se sont donné rendez-vous sous la fameuse Tête de chien. Daniel Haldimann semble avoir un souci avec ses larges lunettes de soleil aux verres opaques. Il se frotte vigoureusement le bout de la barbe. Il est un peu gêné et plonge dans le silence. Cet employé d’une entreprise de production de machines de déneigement de Schangnau, le village d’origine de Beat Feuz, n’est pas le plus affable, c’est vrai. Le voici qui ôte ses lunettes, laissant apparaître des yeux embués. Cette fois, pas besoin de lui tirer les vers du nez pour comprendre qu’il vit un moment particulier.
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