Qui est André Chassaigne, candidat du Nouveau Front populaire au ...

La gauche s'est entendue sur le nom d'André Chassaigne pour la présidence de l'Assemblée nationale.

Élu depuis 2002, le député communiste pourrait avoir la capacité de "rassembler".

Si son nom ne vous dit rien, son visage vous est peut-être familier. Loin d’être un novice en politique, le communiste André Chassaigne a été désigné par le Nouveau Front populaire (NFP) pour le perchoir. Force est de constater que le député du Puy-de-Dôme de 74 ans connait bien les rouages du Palais Bourbon, qu’il arpente depuis 2002. 

De 2012 jusqu’à la précédente législature, il était même président du groupe Gauche démocrate et républicaine, où siégeaient notamment les communistes. Désormais, c’est en tant que non-inscrit que se présente André Chassaigne. On lui doit notamment en 2020 et 2021 une loi revalorisant le salaire minimum des agriculteurs, comme le rappelle L’Humanité. 

De prof à maire et député

Mais avant d’être un parlementaire aguerri, ce fils d’un ouvrier de Michelin a connu la politique à l’échelle locale, dans le Puy-de-Dôme, où il est devenu adjoint au maire de la commune de Saint-Amant-Roche-Savine en 1977, puis récupère le fauteuil de maire entre 1983 et 2010. Mais André Chassaigne n’est pas politique de profession, puisqu’il exerçait en tant que professeur de français et d’histoire-géographie de 1972 à 1981, et principal du collège jusqu’en 2002, année de sa première élection comme député. 

En ce jour de vote à l’Assemblée, la gauche s’exalte sur le profil de l’heureux élu, qui semble faire l’unanimité. "C'est un parlementaire dont les interventions ont véritablement marqué l'histoire de l'Assemblée, il est particulièrement apprécié pour ses qualités humaines, sa chaleur", estime Olivier Faure sur BFM, tandis que Mathilde Panot voit en André Chassaigne "un député qui connait bien le fonctionnement de l'Assemblée nationale et qui a à cœur de défendre une démocratie parlementaire. Et qui connait beaucoup des députés qui siègent à l'Assemblée nationale, donc qui peut rassembler et qui peut gagner cette élection". 

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Pour cela, il devra affronter cinq autres candidats issus des différents courants représentés dans l'hémicycle. Tout l'enjeu derrière cette élection est la couleur politique du prochain président de l'Assemblée, Emmanuel Macron ayant conditionné la nomination de son prochain chef de gouvernement à celle-ci. 

Caroline QUEVRAIN