Le groupe Dosenbach-Ochsner reprend plus de la moitié des ...
Les enseignes reprises par Ochsner Sport changeront d’identité visuelle à partir de mars 2025. L’opération concernant les 27 points de vente reste cependant soumise à l’approbation de Commission de la concurrence. L’avenir des 22 autres succursales est encore incertain, «des négociations sont en cours avec différents repreneurs potentiels», précise le numéro un suisse du commerce de détail.
En pleine restructuration
La vente de SportX et de Melectronics, annoncée en juin, s’accompagnera – «hélas» – de suppression de postes au sein de l’entreprise de services Migros Fachmarkt AG, qui, entre autres, pilote l’orientation stratégique de ces filiales. «Au total, la suppression 95 postes est ainsi prévue d’ici à la fin avril 2025 au plus tard», déplore Peter Schmid, le patron de Migros Fachmarkt AG.
Cette vente n’est pas une surprise: pour rappel, le géant orange a lancé début février l’une des plus grandes réorganisations de son histoire afin de se concentrer sur son activité de base et gagner en efficacité. La coopérative a mis en vente plusieurs de ses sociétés dans les marchés spécialisés (hors supermarchés) dont Melectronics, Hotelplan, Micasa, Do it +Garden et SportX. Tout en précisant évaluer l’opportunité d’autres cessions, elle avait indiqué conserver sa banque, son entité de commerce en ligne Digitec-Galaxus et ses nombreuses filiales actives dans le domaine de la santé.
Au total, 1500 postes supprimés
Mi-juin, Migros avait annoncé la reprise de 20 des 37 magasins du spécialiste des produits électroniques ainsi que de leur personnel par son concurrent MediaMarkt. Les autres points de vente fermeront d’ici à novembre, dont un en Suisse romande, à Crissier (VD). Le géant orange assurait alors que les quelque 100 collaborateurs concernés par ces fermetures se verraient proposer d’autres postes au sein ou en dehors du groupe, «chaque fois que possible».
Lire encore: Pourquoi Coop ne connaît pas les affres de MigrosA cette occasion, il avait également annoncé la suppression de 415 postes supplémentaires, particulièrement dans le secteur des activités industrielles concerné par la disparition de 365 emplois. Depuis le début de l’année, Migros égrène ces annonces concernant les places de travail. Au total, ce sont 1500 postes qui devraient être biffés. Les employés touchés doivent bénéficier d’un plan social comprenant des prestations «généreuses», assurait Migros. Les négociations ont impliqué la Commission nationale du groupe (LAKO), la Société suisse des employés de commerce et l’Association suisse du personnel de la boucherie. Cependant ces licenciements successifs ont été dénoncés par le syndicat Unia qui n’a pas participé aux négociations, mais qui assurait en avoir fait la demande auprès de Migros.