Cotentin. À Ludiver, une expérience inédite en lien avec Pink Floyd ...

C’est un spectacle à guichet fermé que vit ce vendredi soir, 23 février 2024, Ludiver, le planétarium de La Hague (Manche).

Et ce n’est que la première diffusion, renouvelée deux fois par mois jusqu’à la fin de l’année. C’est un rendez-vous inédit et très spécial, pour un anniversaire très spécial, celui des 50 ans de l’album The Dark Side Of The Moon,de Pink Floyd.

Déjà en février 1973…

Lors de sa première présentation, le 27 février 1973, EMI Records avait tenu la conférence de presse… dans un planétarium, celui de Londres.

Lieu jugé approprié, c’est à nouveau dans des planétariums et avec la technologie moderne qu’est rendu hommage à cet album.

42 minutes « À couper le souffle »

En Amérique, en Asie, en Europe… 81 planétariums se sont associés à cet anniversaire. Ils sont cinq en France : le planétarium de la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, ceux de Nantes, d’Épinal, celui de Planet Ocean, à Montpellier, et Ludiver, à La Hague.

Sous le dôme qui abrite 80 places, l’équipe attend un public d’adultes et d’adolescents, pour « 42 minutes à couper le souffle », pour « un spectacle combinant des images du ciel, de l’espace, de l’univers, parfois un peu psychédéliques », décrit Simon Nicolas, directeur de Ludiver, « joué sur la musique de Pink Floyd. « C’est planant, contemplatif » sont le plus souvent les réactions des spectateurs. »

« Extrêmement immersive »

« Le show lui-même sera réparti entre les dix titres de l’album, et par ordre chronologique, chacun ayant un thème différent ; certains futuristes et d’autres une reconnaissance rétro de l’histoire visuelle de Pink Floyd, tous liés à une expérience temporelle et spatiale, embrassant une technologie de pointe que seul un planétarium peut offrir », décrit Aubrey Powell, sur « pinkfloyd.com », collaborateur de longue date de Pink Floyd et qui a travaillé à ce projet planétarium.

The Dark Side Of The Moon sera diffusé en son « surround », avec une projection en « full down », « extrêmement immersive ». C’est à l’occasion du colloque annuel des planétariums francophones que Simon Nicolas a saisi l’occasion de proposer ce spectacle à Ludiver.

« C’est un spectacle qui n’est pas pour notre cœur de cible », souligne-t-il, « mais nous sommes les seuls ici à pouvoir le diffuser, ce qui va attirer des personnes qui ne viendraient pas forcément et leur donner l’occasion de découvrir le planétarium ». Ludiver laissera en effet son musée ouvert les vendredis soirs, les diffusions du dimanche se tenant elles aux heures d’ouverture.

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