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Dans le cadre de l'assainissement de ses infrastructures devenues vétustes, la patinoire des Eaux-Minérales à Morges (VD) va subir une remise à jour complète, notamment en matière d'efficacité énergétique. De nouveaux espaces, comme une salle d'escalade de bloc, verront également le jour. La fin des travaux est espérée pour fin 2028.

"L'actuelle patinoire des Eaux-Minérales a été sujette ces dernières années à des pannes à répétition en raison de sa vétusté", rappellent les autorités morgiennes mardi dans un communiqué. Son assainissement a été "l'occasion de repenser l'infrastructure sportive dans son ensemble".

Outre le maintien d'une patinoire et d'une halle de curling destinées aux clubs sportifs, aux écoles et au grand public durant la saison d'hiver, le projet retenu de "complexe sportif 4 saisons" prévoit une salle d'escalade de bloc de 500 m2 et plus de 1000 m2 de surfaces supplémentaires dédiées aux associations sportives de la région, ainsi qu'à l'accueil d'activités sportives complémentaires durant la période hors glace.

Une buvette, une zone dédiée à la préparation physique, une salle de réunion ainsi que de nouveaux vestiaires complètent le projet. Dans cette optique, "les gradins situés le long de l’avenue Henry-Warnery seront entièrement détruits au profit de la construction d’une nouvelle structure intérieure en bois, composée de deux étages, qui abritera de nouveaux espaces sportifs modulables". Les gradins situés du côté de la Morges seront conservés et garantiront 700 places assises.

Partenariat public-privé sur 30 ans

L'actuel bâtiment fera l'objet d'un assainissement énergétique. Des panneaux solaires photovoltaïques seront installés sur la toiture "afin de produire localement et de façon renouvelable une grande partie de l'électricité nécessaire" à l'infrastructure. La chaleur résultant de la production de froid sera récupérée pour la production d'eau chaude et de chauffage sur le site, tandis que le surplus sera réinjecté dans le chauffage à distance prévu au nord de la ville. L'accessibilité du bâtiment sera également revue.

Le coût des travaux est devisé à 15,8 millions de francs. Un contrat de partenariat public-privé sur 30 ans avec un consortium d'entreprises de la région piloté par Romande Energie Services doit permettre de fixer les coûts dans la durée, tout en garantissant un bon fonctionnement des infrastructures. Le Conseil communal doit toutefois encore se prononcer sur ce point.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats