Coupe de France de football. "Sincèrement, quel kiff !" : le FC ...

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Laurent Guyot (entraîneur du FC Annecy) : « Il fallait y croire tout en cherchant à faire le match le plus intelligent possible, sans chercher à trop s’exposer dans un premier temps et voir comment les joueurs allaient gérer l’atmosphère et l’ambiance, car ce n’est pas tous les jours. Globalement, ça a été bien fait. On a su saisir notre chance en deuxième période. Je ne sais pas si je mesure la portée de l’exploit, je suis content pour les joueurs. On a beaucoup de joueurs qui découvrent la L2, qui ont eu des parcours chaotiques et c’est leur état d’esprit qui est récompensé aujourd’hui. Si on peut être un peu dans la lumière grâce à un match comme ça tant mieux (…) Mais c’est fort et quel kiff, sincèrement. On fait ce métier pour ça, c’est un kiff incroyable. Gagner la Coupe de France ? Je vais d’abord savourer et vite me replonger dans l’échéance de samedi (contre Metz en L2) et puis on jouera la demi-finale comme on a joué là avec l’idée de se qualifier et si on le fait ce sera vraiment exceptionnel. »

Thomas Callens (gardien du FC Annecy) : « C’est un mélange d’émotions mais que des bonnes ! Il y a de la joie, du bonheur mais aussi du mal à réaliser. On était obligés d’y croire en venant au Vélodrome, car on avait envie de créer l’exploit mais le faire dans une ambiance de feu comme ça, c’est dur à réaliser quand même. C’est magnifique. Lors de la séance de tirs au but, je me dis que je dois surfer sur mes deux dernières séances où j’ai fait plusieurs arrêts et que je ne dois pas me laisser impressionner car ce sont des joueurs de l’OM. On rate le premier mais les gars ont vraiment bien tiré leurs penalties sans succomber à la pression malgré 60 000 sifflets. J’arrête celui de Tavares qui permet de gagner en confiance aussi. Quand celle de Balerdi passe à côté, je me dis ‘’ça y est, c’est fait’’ et je n’ai plus qu’à courir vers mes potes qui courent vers moi et c’est l’explosion de joie. »

Vincent Pajot (milieu du FC Annecy) : « C’est historique mais on s’en rendra plus compte quand on aura plus de recul. On est très contents forcément. On va prendre tout ça avec du recul, en gardant nos principes et en étant lucides sur la situation. C’est dans le top 3 de ma carrière, on ne va pas se mentir. Je suis allé deux fois au Stade de France mais j’ai perdu à chaque fois. On n’est pas favoris et on fait l’exploit au Vélodrome avec cette affluence…  C’est juste incroyable. Aller au bout ? Non, on va prendre étape par étape et on verra où ça nous mène. Mais on va faire le maximum pour aller le plus loin avec toujours du travail et de l’humilité. »

Gaby Jean (défenseur central du FC Annecy) : « C’est exceptionnel de venir gagner ici. Je pense qu’ils (l’OM) la voulaient vraiment cette Coupe de France donc c’est vraiment un exploit. On est fiers de nous. Je pense qu’on la mérite vraiment sur l’ensemble du match. On sait qu’ils mettent de l’intensité sur le premier quart d’heure mais on l’a bien géré. Même en prenant le premier but, on a continué à essayer de jouer. Le coach nous a dit à la mi-temps, si on égalise à la 93e et on gagne aux penalties, ça me va. Finalement, ça a été l’inverse (…) Il faut profiter ce soir et après repartir au travail pour le championnat, et mettre de côté cette victoire extraordinaire. »

Igor Tudor (entraîneur de Marseille) : « C'est une grande désillusion, une grande tristesse. Sortir d'une compétition après avoir sorti Rennes et Paris... C'est difficile de rentrer dans les détails après cette défaite. Il n'y a pas de cassure au sein du groupe, c'est plus de la tristesse. L'adversaire a fait un grand match, je ne m'attendais pas à un tel niveau pour une équipe de Ligue 2. Nos défauts sont ressortis, on n'était pas au meilleur. Eux ont défendu corps et âme. Ils ont vraiment tout donné, ça leur a réussi. Evidemment qu'il y a eu des erreurs. On est tous déçus, on voulait tous offrir cette demi-finale. On est vraiment désolés. »