XV de France : cocaïne, agression sexuelle… qui sont Hugo ...

Une tournée qui vire au cauchemar. Alors que l’affaire Melvyn Jaminet vient d’éclater, un autre scandale vient secouer le XV de France. Deux joueurs sont accusés d’agression sexuelle par une femme qui a déposé plainte lundi 8 juillet au soir. Les faits se seraient déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, lors de la soirée qui a suivi le premier test contre les Pumas, à Mendoza.

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Les deux joueurs concernés sont des néocapés, le deuxième-ligne de la Section Paloise, Hugo Auradou (20 ans) et le troisième-ligne de La Rochelle Oscar Jegou (21 ans). C’est Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, arrivé lundi soir, vers 23h40, à l’hôtel des Bleus, qui a confirmé l’identité des deux joueurs concernés. Une information également confirmée par la procureure Daniela Chaler.

Tous deux sacrés champion du monde des moins de 20 ans l’été dernier en Afrique du Sud, le Palois et le Rochelais ont explosé cette saison avec leur club, avec respectivement 23 et 17 matchs disputés. Hugo Auradou, fils de David Auradou, ancien international double vainqueur du Tournoi des Six nations avec le XV de France, s’est imposé à la Section Paloise malgré la concurrence du champion du monde néo-zélandais, Sam Whitelock.

Jegou déjà suspendu après un contrôle positif à la cocaïne

Capitaine de touche pour sa première sélection avec les Bleus, Hugo Auradou avait réalisé une performance solide à son jeune âge. "Les planètes sont alignées pour lui aujourd’hui, avait déclaré son père désormais coach de Suresnes (Nationale) à L’Equipe. C’est normal qu’il soit sur un nuage mais il est d’un naturel modeste. Il ne se mettra jamais en avant. Il sait qu’il ne faut pas le faire car ça n’aboutit à rien de toute façon."

En août 2023, le Rochelais Oscar Jegou, avait lui été testé positif à la cocaïne à la suite d’un contrôle effectué au soir de la première journée du Top 14. Convoqué par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) le 16 octobre, le champion du monde des moins de 20 ans, suspendu à titre conservatoire, avait alors regretté une "erreur de jeunesse."

L’AFLD avait estimé que sa consommation de cocaïne avait été récréative et n’avait pas de lien avec sa performance sportive. Sa suspension de trois mois avait donc été ramenée à un mois.