Varvara Gracheva, le conte de fées parisien Roland-Garros Le ...
Elle s’en souviendra longtemps de cette Marseillaise reprise en chœur par tout le court Suzanne-Lenglen, après sa victoire au troisième tour de Roland-Garros. "Jusqu’à la fin de ma vie", a même assuré Varvara Gracheva. Et elle a chanté, elle aussi. Naturalisée française depuis un an, elle avait appris les paroles de son nouvel hymne avant de rejoindre l’équipe de France de Billie Jean King Cup pour sa première sélection, en novembre dernier.
Depuis le début de cette édition, sa première donc en tant que Française, "Varya" affiche un sourire qui ne la quitte pas. Elle a commencé sa quinzaine par une victoire face à Maria Sakkari (n°6), la quatrième de sa carrière sur une joueuse du top 10. Gracheva a ensuite enchaîné avec des victoires en deux sets sur Bernarda Pera puis Irina-Camelia Begu. Avec un jeu complet, qui lui permet aussi bien de défendre que d’étouffer son adversaire, celle qui a été d’abord entraînée par sa mère dispute ainsi son premier huitième de finale en Grand Chelem. "Je ne réalise absolument pas, a-t-elle lancé, radieuse après sa victoire. Peut-être qu’à la fin de la journée, je me dirai : "Waouh, mais qu’est-ce que j’ai fait ?!” C’est tellement spécial, je suis fière ! Mais maintenant, je pense au travail pour faire encore mieux au prochain tour".