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Aïd-el-Kébir: "On a tout vendu, 700 moutons", le rush dans cet ...

AïdelKébir On a tout vendu 700 moutons le rush dans cet
Sur la route de Châteauneuf, qui serpente dur entre Contes et Châteauneuf-Villevieille, une voiture tire une remorque, recouverte d’un gros filet vert. À l’intérieur, un animal s’agite. Un animal qui ressemble, à s’y méprendre, à un mouton.

Sur la route de Châteauneuf, qui serpente dur entre Contes et Châteauneuf-Villevieille, une voiture tire une remorque, recouverte d’un gros filet vert. À l’intérieur, un animal s’agite. Un animal qui ressemble, à s’y méprendre, à un mouton. Bien vivant.

Il est 11 heures passé, ce mardi. À moins de 500 mètres de là, sur la gauche, une longue piste caillouteuse mène à "La bergerie". C’est l’abattoir temporaire autorisé depuis 2015 par la préfecture des Alpes-Maritimes pour l’Aïd el-Kébir.

"Ils sont tous réservés pour le 1er et le 2e jour de l'Aïd"

"Normalement, il vient pas de chez nous, enfin je crois pas, mais il y a trois ou quatre jours, on les vendait vivant", cafouille, par téléphone, Daniel Giaume, le patron des lieux. "De toute façon, je n’ai plus de moutons, ils sont tous réservés pour le 1er et le 2e jour de l’Aïd", dit encore l’homme au langage fleuri.

Entre 250 et 350€

Le "grand Aïd", cette fête musulmane au cours de laquelle un mouton est sacrifié, commence ce mercredi.

Derrière les grilles du lieu d’abattage temporaire, le berger éconduit deux musulmans qui tentaient le tout pour le tout pour obtenir une bête. C’est un peu tard.

Ils n’ont toujours pas trouvé de mouton, même pas chez un boucher: "C’est important de le sacrifier à la maison, après on donne une grosse partie aux pauvres", sourient les deux trentenaires. "On n’a plus rien, on a tout vendu, 700 moutons!", leur répond le berger. "Même pas une femelle?", implorent les deux individus. "Peut-être, revenez plus tard, le patron est en pause", indique le berger, alors qu’une autre voiture arrive devant les grilles de l’abattoir.

Ici, les moutons se sont vendus, selon le gabarit, entre 250 et 350 euros. "Et on ne les vend pas vivants, c’est interdit par arrêté préfectoral. Dans le tarif, le prix de l’abattage est compris", certifie le gardien de troupeau.

"Oui, vivantes!

"Il me reste huit femelles, mais les musulmans, ils n’en veulent pas car elles sont considérées comme sales", assène Daniel Giaume. Prêt à les vendre. Et même vivantes. "Oui, oui, vivantes s’ils veulent, mais ils n’en veulent pas", grogne-t-il.

En tout cas, le patron du lieu d’abattage jure que la quarantaine de moutons retrouvée aux Liserons ne vient pas de chez lui. "Ça vient des bergers, d’un peu partout, nous, on est trop surveillés".

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