Bras de fer autour des objectifs environnementaux de l'aéroport de ...

C’est le contrat qui définit le cadre dans lequel l’aéroport de Genève peut se développer tout en limitant son impact sur l’environnement. Or, cette convention d’objectifs, signée entre le canton et la régie publique, est sur le point d’être renouvelée pour les cinq ans à venir. Un moment clé que la Coordination régionale pour un aéroport urbain, respectueux de la population et de l’environnement (Carpe), qui regroupe des associations de riverains et de protection du climat, ne veut pas rater. Il y a 3 mois, elle a formulé de multiples revendications au Conseil d’Etat, mais attend toujours une réponse de sa part.

Pour la Carpe, l’initiative constitutionnelle «Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève», acceptée par 56% de la population genevoise en novembre 2019, donne une légitimité nouvelle aux exigences de longue date de limiter les nuisances dues au trafic aérien. «Au lendemain de la votation, nous avions demandé à être associés à la nouvelle convention d’objectifs, mais cela n’a pas été le cas», regrette Lisa Mazzone, présidente de la Carpe et également présidente des Vert·e·s.